L’HOMOCYSTÉINE : un indicateur clé pour prévenir les maladies chroniques
L’homocystéine, un acide aminé peu connu qui joue un rôle essentiel dans notre santé, notamment cardiovasculaire.
Surveiller son taux est important.
Un taux élevé est un facteur de risque indépendant pour de nombreuses maladies chroniques comme l’infarctus du myocarde, l’AVC ou encore certaines démences.
Qu’est-ce que l’homocystéine ?
L’homocystéine est un sous-produit de la méthionine, un acide aminé essentiel présent dans les protéines animales. Elle est normalement métabolisée par le corps avec l’aide des vitamines B6, B9 et B12.
En cas de carence en ces vitamines, ou en présence d’anomalies enzymatiques, l’homocystéine s’accumule, augmentant ainsi les risques de problèmes de santé, on parle d’HYPERHOMOCYSTEINEMIE.
Les risques liés à un taux élevé
Un taux élevé d’homocystéine (hyperhomocystéinémie) accroît significativement les risques cardiovasculaires, en favorisant la formation de caillots sanguins et l’oxydation des LDL.
Chaque augmentation de 5 µmol/L peut accroître le risque d’infarctus de 60 % chez l’homme et de 80 % chez la femme.
Les causes de l’hyperhomocystéinémie
Elles sont variées :
. carences en vitamines B6, B9, B12
. diabète de type 2
. insuffisance rénale
. hypothyroïdie
. ménopause
. certains médicaments comme les anticonvulsivants.
Ces facteurs peuvent interférer avec le métabolisme normal de l’homocystéine.
Réduire un taux élevé
Corriger un taux élevé d’homocystéine est relativement simple. La supplémentation en vitamines B6, B9 et B12 est très efficace dans la plupart des cas. Une alimentation riche en légumes verts, légumineuses et poissons aide également à maintenir ces taux.
En cas de valeurs très élevées, il peut être utile de réduire l’apport en méthionine, notamment en diminuant la consommation excessive d’œufs et de viande.
Un marqueur préventif
En plus de son lien avec la santé cardiovasculaire, l’homocystéine est associée au vieillissement, aux maladies neurodégénératives comme Alzheimer et à des troubles dépressifs. Dans une approche de médecine fonctionnelle, mesurer l’homocystéine permet d’évaluer le métabolisme global et la détoxification de l’organisme. Un paramètre clé pour prévenir les maladies chroniques.
Adoptez une démarche proactive
La médecine fonctionnelle encourage une approche globale et préventive de la santé. En surveillant l’homocystéine, il est possible de prévenir des maladies graves bien avant l’apparition des symptômes.
Connaissez-vous votre taux d’homocystéine ?
Si vous voulez en savoir plus sur votre santé métabolique, je vous invite à consulter un praticien en santé fonctionnelle pour une analyse approfondie de vos marqueurs biologiques. Cela pourrait bien être la clé pour une prévention active et personnalisée.
Source Dr Dedieu Nicolas